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Ryan Bader : " Je suis bien préparé et prêt à y aller "

Crédit: Bellator MMA

À deux jours de son combat contre Cheick Kongo, le champion du monde des lourds du Bellator Ryan Bader nous a accordé une interview. Préparation, futur après le combat... Bader s'est confié sans filtres !

Comment s’est déroulé votre camp d’entraînement ?

Le camp d’entrainement était très bon. Ça commence toujours par la même ébauche. On définit le meilleur calendrier, les meilleures exercices… Mais selon l’adversaire prévu, on s’adapte ensuite en choisissant des sparring-partners plus grands, meilleurs en lutte ou en striking… Pour ce camp, on a fait venir un Brésilien, Antonio Paulo Branjao.

C’est un grand gabarit, très bon en striking et en jiu-jitsu. Donc j’ai travaillé ces points durant le camp. De plus, je suis en très grande forme physique. Le combat est prévu sur 5 rounds, donc j’ai fait beaucoup de cardio et de rounds de sparring en plus. Je suis bien préparé, et prêt à y aller !

Vous allez affronter Cheick Kongo, dans son jardin, devant un public qui sera sans doute hostile. Vous pensez que cet environnement pourrait avoir une influence sur le combat ?

Je ne pense pas. J’ai combattu partout dans le monde. J’ai affronté des Brésiliens dans leur ville et leur pays, j’ai combattu Rampage Jackson au Japon, le pays qui a fait de lui une star… Très souvent dans ma carrière, j’ai eu le public contre moi. Mais à chaque fois, je m’en suis bien sorti lors de ces combats.

Pour moi, qu’elle soit positive ou négative, une énergie est une énergie. Je m’en nourri, et ça me fait avancer quoi qu’il arrive. Donc peu importe, je pense que je vais faire une bonne performance, même dans ce contexte.

"Je suis pressé d’y être et d’écrire l’histoire."

Vous êtes en haut de l’affiche d’un des plus gros événements de l’histoire du MMA en France. Est-ce un grand accomplissement pour vous ?

Je n’y avais jamais vraiment pensé avant. Mais avec du recul, oui ça en est un. J’ai toujours aimé combattre dans des pays différents. Surtout ici en France, ou le MMA n’était pas dans les radars pendant longtemps. Donc pouvoir combattre dans un événement comme celui-ci, ici en France, devant de nombreux fans… Ça va être incroyable. Je suis pressé d’y être et d’écrire l’histoire.

En avez-vous fini avec la catégorie lourd-légers ? Ou allez-vous de nouveau tenter d’y décrocher le titre mondial ?

La maintenant, oui. Il ne faut jamais dire jamais, et la porte reste entrouverte. Mais à l’heure où on se parle, je suis concentré sur les poids lourds. Et je pense que je prendrai ma retraite en tant que poids lourd.

Vous avez 38 ans, et vous avez déjà accompli de grandes choses en MMA. Pensez -vous à la retraite parfois ?

Je n’y pense pas. Je dis ça car selon moi, dans ce sport, on ne peut pas avoir un pied dedans et un pied dehors. Je me sens bien. Aussi bien qu’à mes 22 ans, mais avec de la technique et de l’expérience en plus. En conséquence, je ne veux pas laisser d’autres options sur la table.

J’ai récemment signé un nouveau contrat de 4 combats avec le Bellator. On verra bien ce qui se passera après ça.

Quels sont vos plans après le combat ?

Je vais rester à Paris jusqu’à dimanche. Ma famille va me rejoindre, puis on ira dans le Sud de la France ensemble. On va visiter Nice, s’amuser, puis passer par Dublin avant de rentrer à la maison.